Le four à chaux
L’ancien « Four à Chaux » situé dans un cadre de verdure, derrière le complexe sportif, sur le site du même nom, a été acquis par la commune qui le maintient en état. Il atteste d’une ancienne activité importante du village. Les pierres à chaux, extraites des carrières environnantes étaient traitées en ce lieu et la chaux produite était employée pour l’entretien des bâtiments et l’amendement des sols cultivés.
Les lavoirs
Le « Lavoir de la Bassine » est situé au cœur du village à l’intersection de la rue de l’Eglise et de la Bassine, et est alimenté par les eaux de la source de la Bassine.
Le « Lavoir du Pont au Charroi » est alimenté par la rivière de l’Aunay, juste avant que celle-ci ne quitte le village en passant sous le pont qui est dans le prolongement de la rue de la Croix de Fer, pour traverser ensuite le vaste parc du château du Grand Mont.
https://tresordesporteseureliennesidf.org/2023/06/05/un-chantier-citoyen-pour-restaurer-le-lavoir-du-pont-au-charroi-a-aunay-sous-auneau/
L’église Saint Eloi est un remarquable spécimen de l’art rustique des XIIème et XIIIème siècles.
pour en savoir plus, découvrez un article « SUR LES TRACES DE L’HISTOIRE DE L’EGLISE SAINT-ELOI » en vous rendant sur le lien suivant :
https://www.aunay-sous-auneau.fr/wp-content/uploads/2023/02/EGLISE-SAINT-ELOI.pdf
Le puits Saint-Eloi
Cette fontaine sacrée est située à quelques mètres de l’Église, au sud. Autrefois, on pouvait y accéder par une porte, aujourd’hui murée, appelée « porte-vers-l’eau ». Le puits se présente sous la forme d’un souterrain en colimaçon se terminant sur une source à 13 mètres sous terre.
La première partie du couloir possède une bâtière de dalles épaisses. La fontaine, qui n’avait plus d’eau depuis de nombreuses années, est de nouveau inondée. L’eau qui y stagne est censée guérir les maladies du bétail, des chevaux notamment.
Les châteaux
GRAND MONT
On ne peut pas situer la date exacte de la construction de ce domaine, qui rentrera complètement dans l’histoire d’Aunay l’hiver 1814. À cette date arrive la famille Blanqui dont un des fils, Auguste, deviendra tristement célèbre.
Le château est plutôt une grande maison à un étage, flanqué d’une tourelle à l’extrémité ouest et donnant sur une avenue bordée de marronniers.
Deux pavillons encadrent la grille d’entrée, et des bâtiments à usage de ferme, descendant vers l’Aunay, rivière qui traverse le vaste parc de la propriété.
Notons, pour l’histoire, qu’après Waterloo (1815), lors de l’occupation des Troupes Prussiennes, le château loge, à contrecœur, l’Etat-major d’un Régiment de Hussards : un colonel et sept officiers.
En 1908, le docteur Poupon, nouveau propriétaire du domaine et alors Maire d’Aunay-sous-Auneau, fit don à la commune de l’avenue bordée de marronniers, qui conduisait au château, de la route de la gare jusqu’au grand portail, ainsi que des terrains adjacents.
Cette belle avenue ne résista pas longtemps au besoin d’urbanisme qui était de règle à l’époque, et bientôt, de nombreuses constructions virent le jour autour de cette nouvelle rue baptisée « Avenue du Docteur Poupon».
Dans les années 30, lé château changea souvent d’occupants et en 1938, M. NOBLOT fut un habitant du site qui marqua le plus son passage.
Il fit déraciner le verger pour tenter la plantation de vignes sur le versant ensoleillé. Cette vigne donnait un petit vin de pays, mais ne dura pas longtemps.
La famille Lemmet, qui habite actuellement le château, apporta un peu de prospérité en réactivant l’exploitation agricole ainsi que l’élevage bovin.
Une équipe de maçons entretenait les bâtiments du château et les habitations achetées dans le village.
À la disparition de M. Lemmet, père, cette activité se réduisit progressivement.
CHEVENELLE
Le « Château de Chenevelle », situé à 2 kms au Nord-est d’Aunay, fait partie d’un ensemble de bâtiments datant de 1847 et constitué initialement d’une maison de maître et d’un corps de ferme. D’importants travaux, notamment l’adjonction de deux tourelles, furent entrepris en 1860. Ils apportèrent à l’édifice principal un style particulièrement élégant qui l’éleva au rang de château.
Les moulins
À Aunay sous Auneau, il y avait 4 moulins à vent.
Le plus ancien dit « moulin à tour » construit en pierres et seule la toiture tournait. C’était un moulin Seigneurial. On retrouve sa trace dès 1615 sur le site des Grands Moulins, mais fut détruit sans doute vers cette époque. Il était situé derrière le château d’eau actuel.
Deux moulins dits « à pivot » avec une caisse en bois de 40 tonnes étaient situés, l’un route de Bretonvilliers avant le château d’eau, mais en face et démantelé l’hiver 41-42, il était dit « le Moulin à Denis ». Le second acheté à Carré en 1866 et détruit en 1918, appelé « le Moulin à Tautin » situé rue Hélène Delangle, maison Hoyau. Ces trois là étaient « Les Grands Moulins ».
Le 4ème, « le Petit Moulin » route de Chenevelle, face à la Croix appartenait à Louis Auguste DARIEN démantelé en 1925.
Les meules furent récupérées par Louis DELACHAUME pour remonter un moulin fixe électrique dans le bâtiment qui abrite le salon de coiffure actuel.
Les personnalités
Mariette Hélène Delangle
Née le 15 décembre 1900, à Aunay-sous-Auneau, qui aurait pu prédire le destin de la fille du Receveur des Postes ? Qui a perçu derrière l’adolescente espiègle, la future danseuse nue à succès du Casino de Paris ? Et qui a vu pointer derrière la sportive qu’elle a toujours été, la future grande championne automobile qu’elle allait devenir…
Henri Peronneau
Pilote Aviateur, as aux 10 victoires aériennes de la guerre 1914-1918. Né à Aunay-sous-Auneau le 4 août 1890, 16 rue de Froideville où l’on peut voir sa maison natale habitée ce jour par M. et Mme Tellier Roland qui en sont propriétaires. Henri Peronneau avait un ami d’enfance et voisin né la même année que lui au 14 rue de Froideville : Ernest Hubert, avec qui il échangea quelques correspondances lorsqu’ils furent tous deux mobilisés en 1914.
Nous avons à notre disposition une carte postale faisant figure de document important qui nous a été aimablement prêtée par
Melle Madeleine Hubert, fille de son ami. Cette carte (ci-dessous) le représente photographié devant son appareil et dédicacée au 1er juillet 1915 à l’école de pilotage d’Avord qui fut une pépinière de pilotes pendant la première guerre mondiale.
Au verso, on a pu voir et lire une missive très explicite. Outre une autre photo non datée, mais encore en uniforme prise vraisemblablement en Afrique du Nord, Madeleine Hubert possède également un véritable trésor historique : l’épée d’apparat de Henri Peronneau, frappée de l’insigne que les navigants de l’Aéronautique Militaire de l’époque portaient aussi sur la manche gauche de leur tenue. Comment cette épée est-elle restée dans la famille Hubert ?
Madeleine Hubert raconte, je cite :
Entre les deux guerres, Henri Peronneau se fit plus rare à Aunay-sous-Auneau et l’on ignore quelle fut son activité. En 1940, alors que les Allemands occupaient le pays, sa belle-mère, la deuxième épouse de son père qui avait perdu sa femme, (la mère d’Henri) très tôt et avait épousé sa belle-sœur qui a élevé le futur aviateur, ayant en sa possession l’épée d’apparat, prit peur et confia celle-ci à Ernest Hubert, pour qu’il la dissimule, craignant que les occupants ne la découvrent chez elle Ernest, l’ayant protégée avec de la paille dans un morceau de gouttière, l’enterra dans son jardin. En 1 945. Après l’Armistice, ne se souvenant pas de l’emplacement exact, il ne put retrouver cette arme. Ce fut quelques années plus tard que Ernestine Hubert, sa sœur, la retrouva au cours de travaux de jardinage. Cécile Peronneau, la belle-mère d’Henri, était décédée et il ne se présenta pas d’héritiers. Ernest Hubert décida de garder pieusement ce souvenir de son ami, espérant le revoir un jour. C’est ainsi que la fille d’Ernest, Madeleine, trouva l’épée de Henri Peronneau.
Il convient d’ajouter qu’en 1914 Henri travaillait à l’usine Deperdussin à Cazaux, ce qui explique sans doute sa vocation, cette usine fabriquant les premiers avions de l’époque.
(Raymond Barenton)
Auguste Blanqui
Auguste BLANQUI doit son surnom « d’Emprisonné », aux 36 années d’emprisonnement, 6 années d’exil et 3 années de résidence surveillée qui ont jalonnées sa tumultueuse vie de révolutionnaire…
François André Isambert
Né à Aunay-sous-Auneau, le 30 novembre 1792, François-André Isambert fut un des Fondateurs de la Société pour l’Abolition de l’Esclavage.